Blockhaus, Quiberon

Les blockhaus à Quiberon…

Evidemment, lorsque l’on est à Quiberon, ce ne sont pas les blockhaus de l’entrée de la presqu’île qui semblent être le but de visite le plus intéressant. Il y a tellement d’autres choses : les bobos qui paradent, les « marins » de Paris et leur déguisement de vieux loups des mers, les babas cool qui ont bien étudié les photos qui datent de leurs parents et même grands-parents pour trouver un look qui face « vrai ».

Sur les catalogues, on fait la promotion d’autres choses et plutôt des sites touristiques. C’est vrai que c’est un coin très agréable et plein de contraste (les plages calmes, la côte sauvage).

Mais tout de même, c’est impressionnant et parfois un peu effrayant ces blockhaus, surtout lorsque l’on visite ceux dont les salles les plus reculées ne reçoivent pas la lumière du jour. On s’attend presque à voir apparaître un zombie ou des adeptes des messes noires (des réunions d’illuminés – état qui indéniablement aide beaucoup dans le noir – il doit y en avoir si l’on en croit les tables, chaises, matelas et autres bougeoirs que l’on trouve dans certains). Curieux aussi d’imaginer les premiers locataires et ceux qui les ont fabriqué.

Certains diront que c’est sale et que ça sent mauvais… difficile de dire le contraire. Que voulez-vous, l’homme reste un animal – malgré tous les efforts qu’il fait (ou croit faire) pour échapper à cette condition – et les besoins physiologiques semblent difficiles à contrôler pour beaucoup. Par conséquent, mieux vaut regarder où l’on met les pieds à l’intérieur. Mais c’est comme pour les hommes préhistoriques et les grottes (oui, « grottes » avec un « g »), les stressés de la vessie et du colon n’ont pas « occupés » plus que l’entrée.
Les blockhaus, c’est aussi une grosse verrue honteuse chez nous. Mais on pourra faire tout ce que l’on voudra, ils font parties de notre histoire, même si ce n’est pas de la partie la plus flatteuse et la plus agréable.

La dernière phrase qui est dans l’air du temps : prudence, inutile de prendre des risques et de rentrer dans ceux dont l’entrée menace d’être ensevelie sous des tonnes de sable ou de risquer une chute. Mieux vaut aussi y aller à plusieurs et éviter d’avoir tout le monde à l’intérieur en même temps. Et enfin : « l’auteur décline toutes responsabilités…. ». ;-)